Dans le second roman d’Antoinette Rychner, éditions Buchet-Chastel, collection Qui Vive, 2020, deux personnages féminins composent ensemble des chants épiques qui, de manière enchâssée à la narration, relatent ce qui arrive au monde et leur arrive : la vie après un effondrement économique, politique et social.
L'accès aux ressources et aux moyens de subsistance, la protection par un gouvernement détenant un monopole de la force n'y sont plus garantis, y compris pour les populations et classes aujourd'hui favorisées. Le commerce et la finance s'étant "démondialisés", de nouveaux modèles d'organisation émergent. Mais le dérèglement climatique et l'épuisement environnemental rendent le redémarrage difficile.
Télécharger ici la bibliographie de travail d'Antoinette Rychner pour l'écriture de ce roman
Dans les médias :
Alain Damasio déclarait récemment que nous avions besoin de renforcer un imaginaire "empuissantant", d' "une histoire riche, où l'empathie et la générosité l'emportent sur le survivalisme perso. C'est exactement ce qu'a écrit Antoinette Rychner.
(…)
La grande force d'Après le monde, c'est qu'il pourra plaire aux non-adpetes de science-fiction, justement. (…) Antoinette Rychner aborde son sujet avec les mots d'une poétesse et les qualités de la femme de théâtre qu'elle est : beauté de la langue et multiplicité des voix qui portent le récit.
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On évalue souvent les récits d'anticipation à leur degré de "plausibilité". ici, les mots résonnent avec notre présent.
Charline Cauchie, www.trends.be, 21 mai 2020
Un roman qui donne à réfléchir sur ce que nous considérons comme acquis et invite à rendre des mesures pour renforcer notre ancrage local.
Nicolas Meyer, Journal Réformés (CH), mai 2020
Antoinette Rychner surprend, bluffe autant par son cran, son punch que par sa créativité singulière, éclatante.
Le Matricule des anges (F), mars 2020, Dominique Aussenac
Amis ou ennemis de la collapsologie, ne passez pas votre chemin. Antoinette Rychner programme l'effondrement dans un roman épique, ultra-contemporain (…) et extrêmement bien construit.
Ouest France, 11 mars 2020, Christelle Guibert
Avec beaucoup de sensibilité, Antoinette Rychner nous permet de nous représenter un quotidien qui nous est aujourd’hui inimaginable. (…) Un roman choc, écrit avec beaucoup de délicatesse, de beauté, de finesse.
Un objet littéraire, qui est aussi un objet de réflexion sur ce que nous sommes aujourd’hui.
Chronique radio du "Livre du week-end", produite par Annie Le Fléouter, diffusée le 7 mars 2020 sur France Bleu Normandie Rouen (Librairie La Buissonnière, Yvetot)
Un roman haletant qui procure un vertige hypnotique.
Libération, F.RI, 29févr-1er mars 2020
Il est question d’entraide, d’agriculture, d’organisation sociale, de médecine, de justice, de politique et surtout de ces récits qui nous aident à survivre et qui nous survivent, pour les générations futures.
(…) Roman de l’effondrement et du renouveau, Après le monde est un texte percutant, à la fois sensible et violent, qui laisse plus que songeur: et nous, que ferions-nous si ça arrivait?
Incontournable !
Page des libraires, (F), février 2020, par Marianne Kmiecik, Librairie Les Lisières, (Croix et Villeneuve-d’Ascq).
Antoinette Rychner se garde bien de prêcher la bonne parole. Ecrit de manière sublime – le prologue est un vrai régal d'ironie – son roman ouvre le débat : sommes-nous si fragiles qu'il le semble ?
Vigousse, (CH) Roger Jaunin, 31.01.2020
« Après le monde » marque par ses choix formels (…) Choix audacieux, les deux femmes de l’équipée, Barbara et Christelle, emploient, en bardesses, la première personne du féminin pluriel comme voix de leur épopée (…).
Cette dystopie invite chacun à se sentir responsable.
Focus Vif, (BE) 23 janvier 2020
Loin des histoires postapocalyptiques façon "The Walking Dead" où l'homme est un loup pour l'homme, "Après le monde" est plus optimiste qu'il n'y paraît. Refusant de faire la morale aux lecteurs, le récit propose de réfléchir par soi-même sur les causes et conséquences de cette catastrophe. Alors que les personnages féminins sont souvent stéréotypés dans le genre, le roman brosse d'intéressants portraits de femmes.
Le Point.fr, Lloyd Chéry, 21 janvier 2020
Si ce roman aux faux airs de manuel survivaliste est aussi réussi, c'est parce que la Suissesse Antoinette Rychner imprime au genre post-apocalyptique beaucoup de subtilité et une certaine hauteur de vue.
Le Monde, Zoé Courtois, 17 janvier 2020
Le roman d’Antoinette Rychner articule toutes les tensions de notre temps : peurs et tentatives d’échapper au pire, réalisme et anticipation, économie et politique, soit tout ce qui compose nos présents capitalocènes et que nous refusons d’affronter.
Diacritik, (F) Christine Marcandier, 16 janvier 2020
Il en ressort un roman ample et passionnant, construit autour d'un double dispositif. Pour faire éprouver la rudesse de ce monde d'après, l'écrivaine y plonge divers personnages, des femmes pour la plupart. (…) D'autre part, ce qui est arrivé à l'humanité dans son ensemble se révèle peu à peu au fil d'une épopée composée par deux des protagonistes principales. (…) Par ce double dispositif, le roman ne se borne pas à raconter une histoire, il se révèle un vibrant plaidoyer pour la poésie et la littérature.
24heures, (CH), Caroline Rieder, 16 janvier 2020
Un roman qui ne manque ni de dérision, ni de poésie.
Le Nouvelliste (CH), Laurence de Coulon, 14 janvier 2020
Retour à la barbarie et règne du chacun pour soi? Occasion d’inventer un monde plus juste, basé sur l’entraide? Les deux. (…)
Alliage d’espoir et de terreur, à la fois visionnaire et glaçant, « Après le monde » semble écrit pour conjurer l'angoisse d’une époque hantée par sa fin en imaginant avec précision ce qui nous attend. Ou l'écriture comme manière de reprendre la main, comme antidote au sentiment d’impuissance.
Le Courrier, (CH), Anne Pitteloud, 10 janvier 2020
[Le] prologue est brillant. Antoinette y déploie la finesse de son ironie, qui faisait déjà la force de son roman « Le Prix », (Buchet-Chastel, 2015).
Le Temps, (CH), Isabelle Rüf, 4 janvier 2020
Un livre qui ouvre le débat magistralement sur les nouvelles questions universelles comme « que devons nous absolument protéger ? » ou « à quel point sommes nous fragiles ? »
Usbek & Rica, (F) Vincent Edin, 3 janvier 2020
Une histoire de sœurs humaines dans un monde qui peine à le (re)devenir, une histoire universelle chantée par deux voix particulières, une histoire d’amitié, un peu trouble, un peu complexe, une folle déclaration d’amour au pouvoir de l’écriture comme source, affluence, confluence de nos identités, aussi.
Amandine Glevarec sur son blog www.kroniques.com, 1er décembre 2019
Un formidable roman écrit au féminin pluriel, abyssal, précis, cru et sensible, comme un coup de poing qui laisse un goût de caresse.
Yggdrasil, Pablo Servigne, décembre 2019
L’auteure, loin d’avoir composé un tombeau pour notre civilisation, mêle au pathétique tableau d’une société hyperconsumériste qui marche sur la tête l’aventure et les péripéties liées à la survie de l’homo œconomicus à l’ère de la glaciation des avoirs.
(…)
Après le monde n’est pas un roman à thèse (nul prêchi-prêcha écolo mais une conscience climatique), une satire « cli-fi » portée par une douce ironie et une vraie écriture.
Livres Hebdo, Sean J. Rose, 15 novembre 2019
A écouter :
- l'émission Entre nous soit dit, Mélanie Croubalian, 28.01.2020
- le 12h30, RTS-La première, 20 janvier 2020
- l'émission "La Matinale" RTN, 15 janvier 2020
- l’émission de la RTS La Première « 6h 9h le samedi »
- Journal de 12h45 de la RTS (télévision), 13 janvier 2020
- l’émission « Caractères », de la RTS Espace 2, 9 janvier 2020
- l’émission « La Librairie francophone », RTS La Première et France Inter, 8 janvier 2020